Selon Gaël Sliman, président d’Odoxa “La télémédecine dispose donc d’un « boulevard » pour se développer encore dans notre pays, mais pour que son rythme de progression soit optimisé les pouvoirs publics devront encore communiquer, rassurer et expliquer, tant auprès des Français que des professionnels du soin, et notamment des médecins généralistes.”
Un de sujets d’inquiétude des médecins et patients et un frein à l’adoption de la téléconsultation est le sujet de la protection des données de santé. Plusieurs syndicats de médecins et des associations d’usagers s’inquiètent du niveau de sécurité du stockage des données. Ces acteurs sont de plus en plus méfiants envers des plateformes de téléconsultation non européennes ou hébergées par des acteurs soumis au droit américain qui autorise la collecte de données. Une enquête menée par le Fédération Française des Diabétiques en 2020 confirme ce ressenti puisque 79% des répondants s’expriment contre le fait que des entreprises telles que Google, Amazon ou Apple proposent des services de télémédecine.
Par ailleurs, en juillet 2020 La Cour de justice de l’Union européenne a invalidé le Privacy Shield, un texte qui établissait que la législation américaine offrait les mêmes garanties que le droit européen.
Le choix de plateformes de téléconsultation 100% françaises ou européennes (technologie et hébergement) permettra sans doute de rassurer les médecins et usagers, enlever ce frein et favoriser encore plus l’adoption de la téléconsultation.
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